NOTES
Cf. l'Etude sur Shakespeare de Guizot (ouvrage cité, p. LII-LIII): « Et avant Shakspeare, le spectacle était non-seulement la joie de la multitude, mais l'amusement des hommes les plus distingués ! Lord Southampton y allait tous les jours. Dès 1570, un ou même deux théâtres réguliers avaient été établis à Londres. En 1583, peu de temps après le succès momentané des puritains contre les théâtres de cette ville, huit troupes de comédiens y jouaient chacune trois fois par semaine. En 1592, c'est-à-dire huit ans avant l'époque où Hardy obtint enfin la permission d'ouvrir un théâtre à Paris, tentative jusqu'alors repoussée par l'inutile privilège des Confrères de la Passion, un pamphlétaire anglais se plaint des gens qui ne veulent pas que le gouvernement s'occupe de la police des spectacles, « lieux où se rassemblent journellement les gentilshommes de la cour, les étudiants en droit, les officiers et les soldats. » Enfin, en 1596, l'affluence des personnes qui se rendaient par eau aux théâtres, situés presque tous sur le bord de la Tamise, entraîna la nécessité d'une augmentation considérable dans le nombre des mariniers. »
En première rédaction, Hugo combine cela avec un autre passage de Guizot: « La passion du spectacle fournissait de l'emploi à des gens de tout étage, depuis ceux qu'on dressait aux combats de l'ours jusqu'aux enfans de Saint-Paul et aux sociétaires de Black-Friars. » (ibid. p. XCIX-C.)
En addition vient la liste des cinq autres compagnies. Elle a vraisemblablement été formée par Hugo en puisant dans les notices de François-Victor Hugo.